#4 Pourquoi investir en bourse❓
Juste "pour gagner de l'argent" n'est pas une bonne réponse.
Bonjour à tous !
Cette semaine, je ne vais traiter qu'une seule question, mais je vais la traiter en profondeur : pourquoi investir en bourse ?
Je donnerai deux raisons en particulier ainsi que des exemples d'objectifs qui sont atteignables grâce à l'investissement en bourse.
Le plan de cette newsletter est le suivant:
Raison numéro 1 : parce qu'investir en bourse est un investissement performant
Raison numéro 2 : pour accomplir ses objectifs de vie et ses ambitions
Exemples d'objectifs :
Investir pour regagner du temps pour soi
Investir pour conserver son niveau de vie à la retraite
Investir pour financer un grand projet
Investir pour influencer le monde
Investir pour transmettre aux personnes qui comptent pour nous
C'est parti !
Matthieu, pourquoi investir en bourse ?
Cette question me paraît importante car même la meilleure des stratégies en bourse est vouée à l'échec si tu ne sais pas pourquoi tu investis en bourse. Pour moi, une stratégie gagnante en bourse est nécessairement une stratégie appliquée en continu sur le long terme (au moins 10 ans). Or, sur une telle durée, il est absolument certain que tu rencontreras plusieurs difficultés dans ton parcours d'investissement (krach boursier et baisse importante des cours, crises économiques, financières ou politiques, etc).
Or, si tu n'as pas de raisons de rester motivé(e) sur le long terme, si tu ne sais pas exactement pourquoi tu as commencé à investir, si tu ne comprends pas bien la stratégie que tu appliques, alors à la première difficulté qui surviendra, tu perdras pied, tu paniqueras, tu changeras de stratégie plusieurs fois, et tes investissements échoueront et iront dans le mur.
J'ai personnellement beaucoup réfléchi au sujet et je vais te donner deux raisons d'investir en bourse. La première raison est la plus évidente, mais comme on le verra, elle ne suffit pas à elle toute seule à rester motivé(e) sur le long terme pour investir en bourse.
Raison numéro 1 : déjà parce qu'investir en bourse est un investissement historiquement performant !
J'ai déjà présenté dans la newsletter #2 une étude de l'IEIF qui donnait la performance des actions internationales sur 40 ans entre 1983 et 2023. Cette performance était énorme, plus de 10 % par an annualisé net d'inflation. Mais peut-être, c'est juste que les 40 dernières années étaient exceptionnelles en bourse avec la fin de la guerre froide, le développement de l'Internet et de la mondialisation, et peut-être que cet âge d'or est maintenant fini ?
Il est légitime de se poser cette question car, en bourse, les performances passées ne préjugent pas des performances futures. En revanche, il est faux de penser que les performances exceptionnelles de la bourse ont uniquement eu lieu sur les 40 dernières années. Par exemple, il est possible de regarder l'historique du marché américain de la bourse, qui je crois est le seul marché boursier pour lequel on dispose des données fiables des prix des actions depuis 1802. La figure suivante te présente la performance réelle (=nette d'inflation) sur deux siècles, entre 1802 et 2012, d'un dollar :
investi sur des actions américaines ("stocks")
investi sur des obligations américaines ("bonds")
investi sur des fonds monétaires américains ("bills")
investi sur l'or ("gold")
non investi, subissant l'inflation ("US dollar")
On constate ainsi que les actions américaines ont délivré sur deux siècles une performance annualisée nette d'inflation de +6,6%. L'inflation étant de 1,4 % annualisée sur cette période, cela veut dire que la performance nominale annualisée des actions américaines sur deux siècles a été de +8%. On remarque également que les obligations américaines, les fonds monétaires américains et l'or ont également battu l'inflation tous les ans en moyenne depuis 1802, même si c'est dans des proportions bien moindres que les actions.
Encore une fois, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et le futur nous réserve de grands défis jamais rencontrés dans le passé, comme par exemple le réchauffement climatique. Mais à titre personnel, je trouve remarquable que la bourse américaine ait été performante sur une aussi longue période qui a connu entre autres les crises financières américaines de 1819 et 1837, la révolution industrielle du XIXe siècle, la première guerre mondiale, la Grande Dépression de 1929, la deuxième guerre mondiale, la guerre froide et la crise des missiles de Cuba, le choc pétrolier des années 70, l'éclatement de la bulle Internet en 2000, les attaques du 11 septembre 2001, la crise des subprimes de 2007, et j’en oublie plein ! Malgré toutes les crises et tous les krachs boursiers sur cette période de 2 siècles, dès qu'on était investi sur une période suffisamment longue (10 ou 15 ans), alors cette tendance de gain à long terme se matérialisait avec une performance moyenne de +6,6% nette d'inflation. Pendant 2 siècles, les investisseurs en bourse sur le long terme ont été récompensés de leur optimisme et de leur prise de risque par des gains supérieurs à l'inflation ; tandis que les non-investisseurs en bourse, averses au risque, ont laissé passer le train et ont subi un coût d'opportunité énorme à laisser leur argent non investi à la merci de l'inflation.
Raison numéro 2 : pour accomplir ses objectifs de vie et ses ambitions
Cette deuxième raison est pour moi la plus importante. Passé un certain niveau de revenus, quand les besoins primaires de survie, de sécurité et de confort sont pleinement satisfaits, alors je crois que gagner davantage d'argent ne rend pas davantage heureux ou plus accompli dans la vie. En d'autres termes, passé un certain niveau de revenus (niveau qui est propre à chacun), je suis convaincu que gagner davantage d'argent juste pour le plaisir de gagner davantage d'argent ne suffit pas à rester motivé sur le long terme, car c'est littéralement une course sans fin vers l'infini : on cherche à avoir plus, quand on y arrive, on se dit que ce n'est en fait pas assez et on cherche à avoir encore plus, quand on y arrive à nouveau, on repousse à nouveau plus loin le nouvel objectif financier à atteindre, et ça ne s'arrête jamais.
En revanche, ce qui marche, en tout cas pour moi, c'est de voir l'argent comme un outil au moyen de ses ambitions et de ses objectifs de vie. On passe alors d'une course vers un enrichissement infini absurde et sans raison à une course vers un objectif précis. C'est la fondation d'une philosophie qui s'appelle le "goal-based investing", c'est-à-dire l'investissement basé sur des objectifs.
Investir en bourse, aussi bizarre que cela va te paraître, c'est pour moi d'abord un exercice d'introspection : un exercice où on doit réfléchir à soi-même, apprendre à bien se connaître, réfléchir à ses objectifs, poser des chiffres précis sur ce qu'on cherche à obtenir dans le futur et à quel horizon de temps.
Voici plusieurs exemples d'objectifs qu'un investisseur en bourse peut souhaiter poursuivre.
1) Investir pour regagner du temps pour soi
La bourse est un moyen de se créer des revenus semi-passifs et donc de devenir davantage indépendant financièrement. Par indépendance financière, j'entends la liberté d'organiser ses journées et son temps à sa guise sans dépendre d'un employeur, de clients ou d'un partenaire de vie. C'est également la liberté de prendre davantage de risques dans sa carrière professionnelle quand on le juge nécessaire, par exemple en prenant du temps pour soi, pour sa santé, ou pour changer d'emploi et se reconvertir.
On peut se fixer par exemple l'objectif d'arriver à générer dans 20 ans l'équivalent de 20% de son salaire avec des revenus semi-passifs issus de la bourse. L'objectif dans ce cas peut être de passer au travail au 4/5ème dans 20 ans afin de regagner une journée par semaine qui ne sera plus consacrée à son employeur ou à ses clients mais à soi-même, à sa famille ou ses enfants, ou à faire du sport, ou toute autre activité sociale ou individuelle qui nous rend heureux.
J'ai conscience que cet objectif peut paraître abstrait et lointain posé comme cela. Pour rendre cela plus concret, je vais d'abord te parler de la règle des 4% puis te présenter un exemple chiffré.
À partir d'un certain capital investi en bourse, il existe toute une théorie académique qui explique quel est le revenu théorique qu'on peut tirer tous les mois de ce capital sans jamais risquer la ruine (c'est-à-dire que le capital investi en bourse aille à zéro). Une des premières études sur le sujet est la règle dite des 4%. Cette règle est imparfaite, elle est basée sur des hypothèses un peu trop fortes et il existe aujourd'hui d'autres règles supérieures théoriquement, mais par simplicité, c'est cette règle que je vais utiliser pour tous les calculs dans la suite.
Imaginons un capital de 100 000 € investi en bourse. 4% de 100 000 € est égal à 4000 €. La règle des 4% stipule alors qu'il est possible de retirer tous les ans 4000 € de ce capital investi en bourse sans que le capital n'aille à zéro pendant 30 ans. La règle des 4% précise en plus qu'il est possible d'ajuster tous les ans ce montant de 4000 € suivant l'inflation annuelle, sans risquer la ruine. Par exemple la première année, on retire 4000 € ; la deuxième année, si l'inflation est de 2%, alors on peut retirer 2% de plus, soit 4080 € ; la troisième année, si l’inflation est de 1%, alors on peut retirer 1% de plus, soit 4121 € ; et ainsi de suite pendant 30 ans.
Maintenant que j'ai expliqué sommairement la règle des 4%, voici un exemple chiffré.
Imaginons une salariée, Alice, qui gagne 1670 € par mois en 2025. Alice souhaite dans 20 ans être capable de générer 20% de son salaire avec des revenus issus de la bourse. Pour cette salariée, cela veut dire être capable de générer environ 333 € de revenus boursiers par mois, soit 4000 € par an. D'après la règle des 4%, Alice doit donc disposer de 100 000 € investis en bourse d'ici 2045 pour pouvoir accomplir son objectif.
Supposons un rendement de la bourse net d'inflation de 7% par an en moyenne. Alors, si Alice investit 220 € par mois tous les mois pendant 20 ans, en 2045 elle aura investi 52 800 € de sa poche et elle aura accumulé 114 604 € brut d'impôts grâce à la performance de la bourse, soit 103 974 € net d'impôts en estimant l'impôt sur la plus-value à 17,2%.
220 € représente 13 % du salaire net d'Alice. L'objectif d'Alice de générer 20% de son salaire avec la bourse d'ici 20 ans est donc atteignable à la condition qu'elle investisse 13 % de son salaire tous les mois en bourse pendant 20 ans. C’est à la fois beaucoup et peu : 13% représente le double de la moyenne du taux d’épargne financière des ménages français, qui s’élevait en 2023 à 6,6% d’après l’INSEE, mais c’est moins que la moyenne du taux d’épargne des ménages français qui s’élevait à 16,9% en 2023 toujours d’après l’INSEE (la différence entre le taux d’épargne et le taux d’épargne financière est que le taux d’épargne inclut les remboursements du capital des prêts immobiliers tandis que le taux d’épargne financière les exclut).
Si tu te demandes d'où je sors tous les chiffres ci-dessus, en particulier le 114 604 € brut d'impôts, je les calcule avec des formules mathématiques et un fichier Excel 😄. Quand j'ai commencé à investir en bourse, j'ai beaucoup posé ce genre de calculs pour voir les objectifs qui étaient réalisables pour moi et ceux qui ne l'étaient pas. En particulier j'ai beaucoup fait varier les paramètres d'entrée des calculs:
l'horizon de temps (10 ou 20 ou 30 ans) ;
la performance supposée de la bourse nette d'inflation (5% ou 7% ou 9% par an) ;
le taux d'impôt sur la plus-value (fiscalité favorable de 17,2% ou défavorable de 30%) ;
la règle des 4% (que se passe-t-il par exemple si je n'applique pas une règle des 4% mais une règle des 3% ou des 3,5% ?) ;
ce qui se passe si je dispose déjà d'un capital investi en bourse au tout début, en plus de mes investissements mensuels à venir ;
ce qui se passe si j'essaie de générer non pas 20% du salaire mais 50% (pour passer à mi-temps) ou 100% (pour arrêter de travailler !) du salaire avec des revenus semi-passifs issus de la bourse.
Cela m'a permis de tester la robustesse de mes projections d'investissement et de clarifier mes objectifs. Si tu as envie de faire ce genre de simulation sans poser les formules mathématiques dans une feuille Excel, tu pourras trouver pléthore de calculateurs en ligne en cherchant un "FIRE calculator" sur ton moteur de recherche préféré.
Pour ta culture, FIRE ("Financial Independence, Retire Early", indépendance financière et retraite précoce) est un mouvement issu des États-Unis et regroupant des investisseurs extrêmement ambitieux qui ont pour objectif d'atteindre l'indépendance financière, c'est-à-dire la capacité de substituer complètement leur salaire issu du travail par des revenus semi-passifs issus de la bourse. C'est un objectif extrêmement difficile à atteindre ! Les trois leviers principaux de ces investisseurs pour y arriver sont le frugalisme (le fait de dépenser très peu et d'être minimaliste pour augmenter le taux d'épargne), l'investissement en bourse (pour bénéficier de performances supérieures à l'inflation à long terme) et l'entrepreneuriat (pour augmenter les revenus et le taux d'épargne).
Il y a par ailleurs plusieurs niveaux de "FIRE". On parle ainsi d'un "Lean FIRE" pour une personne qui arrive à générer l'équivalent d'un SMIC grâce à ses investissements en Bourse ; d'un "Barista FIRE" pour une personne qui arrive à générer 50% de ses revenus grâce à ses investissements en bourse, et qui quitte son travail pénible pour devenir à mi-temps barista, barman, ou tout autre métier qui lui plaît de son choix ; ou encore d'un "Fat FIRE" pour une personne qui arrive à générer des milliers d'euros par mois grâce à ses investissements, ce qui nécessite généralement d'avoir plus d'un million d'euros investi en bourse.
2) Investir pour conserver son niveau de vie à la retraite
Lors du passage à la retraite, un salarié actif peut tout à fait perdre 50% de son revenu, c'est-à-dire que sa pension de retraite ne représente plus que 50 % de son dernier salaire. Ce peut être une perte très sèche à encaisser si on ne l'a pas anticipé ! La majorité des retraités perdent au moins 25% à 30% de revenus lors de leur passage à la retraite.
Les pensions de retraite en France sont basées sur un système par répartition où les travailleurs actifs cotisent pour payer les pensions des personnes à la retraite. La démographie est telle qu'il y a de plus en plus de personnes retraitées vivant longtemps et de moins en moins de travailleurs actifs cotisants, ce qui induit une pression à la hausse sur le coût du travail et une pression à la baisse sur le niveau des retraites. Ainsi, d'après l'INSEE, le ratio cotisant-retraités était de deux cotisants pour un retraité en 2001 ; ce ratio est tombé à 1,6 en 2023 et il est projeté à 1,2 en 2050, ce qui veut dire que 6 actifs devront financer la pension de 5 retraités en 2050. L’année 2050, c’est à peu près le moment où je partirai moi-même à la retraite !
Par conséquent, on peut aisément imaginer que d’ici 2050, de multiples réformes des retraites auront encore lieu en France et auront pour effet d'étendre encore plus la durée de cotisation obligatoire pour les actifs, de reculer davantage l'âge de départ à la retraite, et possiblement de diminuer le montant des pensions des retraités, même si ce serait politiquement très impopulaire.
De la même manière qu'il est possible d'utiliser la règle des 4% pour regagner du temps pour soi, il est possible d'investir en bourse pour se créer une source de revenus complémentaires pour sa retraite qui ne dépendra pas des futures réformes du système de répartition des retraites françaises, et ainsi de compenser la perte de salaire et de niveau de vie le jour où on part à la retraite.
Prenons un exemple chiffré : Barbara a 20 ans en 2025 et elle investit 50 euros par mois en bourse pendant 40 ans pour préparer sa retraite (elle appelle ça son "abonnement retraite", qu'elle paie tous les mois comme elle paie son abonnement Netflix 😄). En 2065, Barbara aura 60 ans et elle aura investi de sa propre poche 24 000 €, qui seront devenus 131 241 € brut d'impôts si la performance de la bourse est de 7% net d'inflation sur cette période. En supposant un impôt sur la plus-value de 30%, il lui restera alors 99 068 € net d'impôts, ce qui lui permettra d'obtenir un revenu mensuel de 330 € à la retraite grâce à la règle des 4%. Bien joué Barbara, c'est pas mal pour un "abonnement retraite" de 50 € par mois ! 👍
3) Investir pour financer un grand projet
On a tous des grands projets! Par exemple s'acheter une résidence principale, financer les études supérieures des enfants quand ils auront 18 ans, ou bien se payer un grand voyage autour du monde.
Pour s'acheter une résidence principale, en plus de réaliser un emprunt immobilier à la banque, il est souvent absolument nécessaire de disposer d'un apport qui représente 10% ou 20% du prix de la résidence qu'on souhaite acheter. Charlie souhaite ainsi s'acheter un appartement de 200 000 € dans 10 ans. On peut estimer qu'il a besoin d'un apport de 15% soit 30 000 € dans 10 ans. S'il investit 200 € par mois pendant 10 ans, en supposant un rendement net d'inflation de la bourse de 6% pendant cette période, 10 ans plus tard Charlie a investi 24 000 € de sa poche et le capital accumulé brut d'impôts est de 32 776 €. En retirant un impôt sur la plus-value de 30%, il obtient alors 30 143 € et l'objectif visé est atteint.
Pour financer les étude supérieures des enfants, on peut faire le même type de calcul en prenant un horizon de temps de 18 ans (de la naissance de l'enfant à sa majorité). Sur un horizon de temps aussi long que 18 ans, le rendement de la bourse a toutes les chances d'être bien supérieur à celui du livret A qui est pourtant souvent privilégié par les parents qui épargnent pour leurs enfants.
4) Investir pour influencer le monde
Là où on place son argent a un impact sur le monde. Investir dans une PME locale du secteur de la défense française avec un fonds de private equity de Bpifrance peut être une manière de soutenir la souveraineté militaire française et le tissu industriel français. Investir dans un projet local de centrale photovoltaïque avec une plateforme de crowdfunding comme Enerfip peut être une manière de soutenir l'effort contre le réchauffement climatique. Investir dans un fond solidaire labellisé peut être une manière de soutenir l'économie circulaire.
Il est possible d'aligner ses convictions d'investisseur avec ses convictions de citoyen et de mettre son argent au service des causes que l'on estime juste, tout en percevant un rendement de ses investissements. Il existe un grand nombre de labels à impact positif ; pour t'en donner un seul exemple, voici une vidéo de présentation d'une minute sur le label "Finansol" qui est apposé aux fonds d'investissement vertueux.
5) Investir pour transmettre aux personnes qui comptent pour nous
Il est possible d'investir tout en préparant sa succession. Il existe ainsi en France une enveloppe d'investissement appelée assurance-vie qui permet, à son décès, de transmettre des sommes d'argent importantes (typiquement jusqu'à 152 500 €) à ses descendants, aux personnes de son choix qui comptent pour nous et/ou à la cause/association caritative qui nous est chère, sans que les destinataires n'aient à payer d'impôts sur la succession. Cet avantage fiscal peut se combiner avec toutes les raisons citées jusqu'à présent, c'est-à-dire générer un revenu complémentaire grâce à la bourse, préparer le financement de ses grands projets et influencer le monde positivement grâce à des investissements labellisés à impact positif.
Pfiouu, je t'ai donné plein de bonnes raisons de te lancer en bourse ! Mais je suis convaincu qu'il en existe encore plein d'autres ! Surtout, je ne pourrais jamais te donner ta bonne raison personnelle à toi de vraiment te former sur le sujet des investissements et de commencer à investir en bourse. C'est à toi de la trouver ! Je t'invite véritablement à réaliser cet exercice d'introspection : mets-toi d'accord avec toi-même sur ce que tu cherches à accomplir et à quel horizon de temps. C'est le plus important ! Le reste, c'est vraiment juste des maths posées dans un fichier Excel 🤣.
C'est tout pour aujourd'hui ! Si tu as apprécié cette newsletter, n'hésite pas à laisser un like et à la partager avec quelqu'un qui pense que ça ne sert à rien d’investir en bourse. Si ce n'est pas déjà fait, inscris-toi pour recevoir directement la newsletter sur ta boîte mail dès sa sortie et ne pas en rater une seule comme ça.
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Sources :
Taux épargne en France, INSEE : https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/details/10_ECC/11_ECO/11E_Figure5
Perte de revenus à la retraite, Linxea : https://www.linxea.com/actualites/retraite/a-la-retraite-la-perte-de-revenus-peut-atteindre-50/
Je ne suis pas un professionnel de la finance et je ne suis pas habilité à donner des conseils en investissement. Cette newsletter reflète uniquement mon avis et mes opinions personnelles et aucun élément de cette newsletter n'est à comprendre comme étant un conseil en investissement pour toi car je ne connais pas ta situation personnelle. Investir comporte des risques, en particulier un risque de perte en capital (ça veut dire que ton argent n'est pas garanti et que tu peux perdre de l'argent). Par ailleurs, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et il n'y a pas de performances élevées sans risques élevés.
Bonjour!
Eh oui, l'argent ne fait pas le bonheur, enfin, pas totalement... Je recommande de jeter un oeil sur les données du WHR (world Happiness Report) pour savoir ce qui fait le bonheur, ou encore de regarder cet article : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2016976118 sur le fait que le bonheur évolue continuement avec le niveau e richesse, mais croit de moins en moins vite avec l'augmentation des revenus.
J'avoue avoir été surpris par le plan choisi pour le sujet du jour, je m'attendais à ce que tu ne traites que du point 2 (le point 1 étant "pour faire de l'argent", que tu cites en sous titre comme mauvaise réponse ), et il y a quelques digressions (fire) qui ne me paraissent pas utiles ici. Mais pour le reste, merci pour les efforts de vulgarisation!
À bientôt