#6 Les dividendes du CAC 40 💸
Découvre pourquoi le CAC 40 est un indice trompeur qui décourage à tort d'investir en bourse.
Bonjour à tous!
Dans cette newsletter on casse une croyance limitante que j’ai eu pendant longtemps :
❌Il n'est pas possible de gagner de l'argent passivement sur le long terme en bourse car la bourse ne monte pas sur le long terme : regarde le CAC 40, il stagne depuis 25 ans.
Crois-le ou non pour l'instant mais c’est bien une fausse croyance !
Pour tout comprendre, on va se poser les questions suivantes:
À quoi ressemble le graphe du CAC 40 ?
C'est quoi un dividende ? Et un rachat d'action ?
Quelles sont les 3 méthodes de calcul des indices boursiers pour traiter les dividendes ?
Pourquoi le CAC 40 est-il un indice trompeur qui décourage à tort d'investir en bourse ?
Quelle est la vraie performance de la bourse française ?
Quelles sont les conséquences négatives d'avoir un indice national Price Return au lieu d'un indice national Gross Return ?
C'est parti !
Note : dans cet article, les investisseurs en général sont des investisseuses.
Matthieu, dessine-moi un mouton... le CAC 40 !
Voici un graphe du CAC 40 depuis sa création le 31 décembre 1987 jusqu'à mars 2024.
Pour rappel, le CAC 40 est un indice boursier qui représente la somme des capitalisations boursières des 40 plus grosses entreprises françaises. Le CAC 40 a été créé le 31 décembre 1987 avec une base de départ à 1000 points. Si tu as besoin de plus de détails sur ce qu'est le CAC 40 ou un indice boursier, n'hésite pas à lire ou relire ma newsletter #3 sur les indices boursiers.
En examinant le graphe du CAC 40, on peut distinguer en gros trois grandes phases.
Tout d'abord, on voit le CAC 40 monter de façon spectaculaire de 1000 points en 1988 à 6940 points en 2000, qui représente le pic de la fameuse bulle boursière de l'Internet. La bulle Internet éclate ensuite avec un krach boursier et un plus bas en dessous de 3000 points en 2003.
Ensuite, le CAC 40 remonte ensuite mais moins haut, jusqu'à 6104 points en 2007. La crise des subprimes éclate alors aux États-Unis et un nouveau krach boursier mondial survient. Le cours du CAC 40 rechute à nouveau jusqu'à moins de 3000 points en 2008.
Enfin, le cours du CAC 40 remonte et finit par dépasser les 8000 points en 2024. Le 18 mai 2025, le CAC 40 est à 7887 points.
Entre le 31 décembre 1987 et le 18 mai 2025, le CAC 40 est passé de 1000 points à 7887 points, soit une multiplication par 7,887. Sur 37 ans, cela représente une performance annualisée nominale de 5,7% par an. Sur cette période entre 1987 et 2025, l’inflation annualisée a été de 1,8% par an et le CAC 40 a donc eu une performance annualisée réelle de 5,7%-1,8% = +3,9% par an. C'est peu comparé à la moyenne de la performance réelle de la Bourse américaine sur deux siècles, qui était de +6,6% par an comme vu dans la newsletter #4.
Mais encore pire : imaginons une investisseuse qui investit pour la première fois au pic de la bulle Internet en 2000, lorsque le CAC 40 est égal à 6940 points. 25 ans plus tard, le 18 mai 2025, le CAC 40 est à 7887 points. Cela représente une performance nominale misérable de +0,5 % par an annualisé entre 2000 et 2025. L’inflation ayant été de 1,7% par an entre 2000 et 2025, le CAC 40 a une performance réelle négative de -1,2% par an entre 2000 et 2025.
Mais alors, la bourse ne monte-t-elle en fait pas sur le long terme ? Ne bat-elle pas l’inflation sur le long terme ?
La bonne réponse est : si, la bourse française est bien montée et a bien battu l’inflation sur le long terme... mais pas le CAC 40 car cet indice ne représente pas la performance réelle vécue par les investisseuses sur la bourse française. En fait il y a un truc avec le CAC 40 ! Et ce truc n'est jamais expliqué. Ce qui fait que toute ma vie, quand je ne m’intéressais pas encore à la bourse et aux investissements, j’entendais parler de temps en temps du CAC 40 à la radio ou à la télé, et le CAC 40 était par exemple une fois à 6000 points, une autre fois à 8000 points, une fois après à 4000 points, une fois encore à 7000 points, etc, et ça pendant 25 ans. Eh bien, j’avais constaté avec raison que le CAC 40 fait juste du surplace mais j’en avais déduit faussement que la bourse ne permet pas de gagner de l'argent passivement sur le long terme. Je pensais que pour gagner de l’argent en bourse, il fallait impérativement être très actif comme un trader avec beaucoup d’achats/ventes, chercher des points hauts et des points bas (ce qui est extrêmement difficile voire quasi impossible), y consacrer beaucoup de temps et d’énergie, et plein d’autres croyances limitantes de ce type dont j’ai finalement compris depuis 2023 qu’elles étaient complètement fausses. Dans ce sens, j'affirme que le CAC 40 est un indice très trompeur qui m’a découragé à tort d’investir et qui probablement décourage encore à tort beaucoup trop d’autres personnes d'investir.
Ok ! Mais c'est quoi le truc alors ? Et bien... c'est lié aux dividendes !
Matthieu, c'est quoi un dividende ?
Un dividende, c'est une somme d'argent qui est versée par une entreprise aux propriétaires de cette entreprise, c'est-à-dire aux actionnaires (les détenteurs de l'action de cette entreprise).
Le but premier d'une entreprise est de faire des bénéfices, c'est-à-dire de gagner plus d'argent qu'elle n'en dépense. Après avoir payé toutes ses charges, ses impôts et ses coûts fixes, une entreprise qui se porte bien se retrouve donc normalement avec une certaine quantité d'argent restante, ses bénéfices (on parle du "résultat net" de l'entreprise).
L'entreprise peut décider d'utiliser cet argent restant de plusieurs manières :
Elle peut déjà simplement décider de conserver en cash ses bénéfices afin de se constituer une trésorerie / un fonds de roulement.
Elle peut réinvestir ses bénéfices dans elle-même pour grandir et accroître ses bénéfices futurs : par exemple en investissement dans son outil productif (achat de nouvelles machines plus performantes ou lancement de lignes de production supplémentaires), dans sa recherche et développement (amélioration des produits existants ou création de nouveaux produits innovants), dans son marketing (conquête de nouveaux marchés) ou dans ses effectifs salariés (embauche de nouveaux employés et/ou formation d'employés déjà présents).
Elle peut distribuer une partie de ses bénéfices à ses salariés sous forme de participation ou d'intéressement, qui sont des mécanismes d'épargne salariale.
Finalement, si l'entreprise est déjà assez mature, avec suffisamment de trésorerie, des faibles besoin en investissement, et une politique d'épargne salariale déjà généreuse, elle peut tout simplement distribuer le reste de ses bénéfices aux propriétaires de l'entreprise, c'est-à-dire les actionnaires. L'entreprise peut redistribuer ses bénéfices aux actionnaires de deux manières :
directement sous forme de cash, les fameux dividendes ; l'entreprise verse directement ses bénéfices sous forme de dividendes aux actionnaires ;
indirectement en rachetant ses propres actions sur les marchés financiers afin de les annuler et de les faire disparaître (ça s'appelle le rachat d'action ou "buyback") ; l'idée est qu'en rachetant ses propres actions, l'entreprise diminue le nombre de ses actions en circulation (ce qui augmente leur rareté) et crée une pression acheteuse qui soutient les prix des actions restantes, ce qui est bien vu par les actionnaires.
Quel était le montant de dividendes versés par le CAC 40 en 2024 ?
D'après le média spécialisé "La lettre Vernimmen", le volume de dividendes versés par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires a atteint un record en 2024 avec 72,8 milliards d'euros. Ce montant a battu le record précédent qui datait juste de 2023 avec 67,8 milliards d'euros de dividende versés par le CAC 40.
En comparaison, le montant des rachats d'actions du CAC 40 s'élevait en 2024 à "seulement" 25,5 milliards d'euros. Si on cumule les deux, les actionnaires du CAC 40 ont donc perçu en 2024 environ 98 milliards d'euros de bénéfices versés sous forme de dividende ou de rachats d'action. Ce chiffre peut paraître énorme (il l’est ! 😅), mais si on le ramène à la capitalisation boursière totale des 40 entreprises du CAC 40, environ 2500 milliards d'euros à la louche, cela donne un taux moyen de distribution des actions du CAC 40 de 98/2500 = ~4% en 2024, ce qui n’est pas un taux de distribution si élevé que ça.
Comment le calcul des indices boursiers traite-il les dividendes ?
Il existe trois méthodes de calcul des indices boursiers et chacune traite les dividendes de manière différente : "Price Return", "Net Return" ou "Gross Return". Pour les deux dernières, on parle aussi parfois de “Net Total Return” et “Gross Total Return”.
Un indice Price Return ou PR est un indice qui exclut de son calcul les dividendes versés par les entreprises. Un indice Price Return permet de mesurer précisément la capitalisation boursière totale des entreprises qui composent l'indice car par définition, la capitalisation boursière exclut les dividendes versés. Il n'est en revanche pas logique d'utiliser un indice Price Return pour déterminer la performance d'une investisseuse car du point de vue d'une investisseuse, c'est comme si elle ne touchait jamais les dividendes auxquels elle a pourtant droit.
Un indice Net Return ou NR est un indice qui inclut dans son calcul les dividendes net d'impôts réinvestis. Un indice Net Return permet de mesurer la performance boursière d'une investisseuse qui réinvestit systématiquement les dividendes perçus en achetant des actions de l'indice. Un indice Net Return fait 2 hypothèses :
l'investisseuse doit payer des impôts sur les dividendes qu'elle a perçu ; la règle générale en France est que les dividendes sont imposés à hauteur du Prélèvement Forfaitaire Unique - appelé PFU ou flat tax - qui s'élève à 30% ;
l'investisseuse ne dépense/consomme pas les dividendes restants (il lui reste 70% après impôt si elle a payé le PFU) mais elle les réinvestit en achetant des actions de l'indice ; l'investisseuse est en phase d'accumulation du capital et cherche à faire grossir son capital placé en bourse ; elle n'a pas besoin des dividendes pour vivre car elle a par ailleurs une autre source de revenus, par exemple un salaire.
Finalement, un indice Gross Return ou GR est un indice qui inclut dans son calcul les dividendes bruts d'impôts réinvestis. Il s'agit presque de la même chose qu'un indice Net Return, la grande différence est que l'investisseuse n'a pas à payer d'impôts sur les dividendes qu'elle reçoit (elle est supposée exonérée d'impôt sur les dividendes). Un indice Gross Return permet donc de mesurer la performance boursière d'une investisseuse qui réinvestit systématiquement la totalité des dividendes qu'elle perçoit. Un indice Gross Return fait l'hypothèse qu'il n'y a pas de frottement fiscal sur les dividendes : il n'y a pas d'impôts à payer dessus et il est possible de les réinvestir en totalité.
Par construction, la méthode de calcul Price Return donne toujours la performance la plus faible (car la totalité des dividendes est exclue) et la méthode de calcul Gross return donne toujours la performance la plus forte (car la totalité des dividendes versés par les entreprises est réinvestie systématiquement en actions de l'indice). La méthode Net Return donne une performance comprise entre les deux (car seule une partie des dividendes est réinvestie en actions de l'indice, la partie des dividendes qui reste après le paiement des impôts).
Pourquoi le CAC 40 est-il un indice trompeur qui décourage à tort les français d'investir en bourse ?
Je pense maintenant que tu me vois venir 😅 : le CAC 40 est un indice Price Return. C'est donc un indice approprié pour mesurer la capitalisation boursière totale des 40 entreprises du CAC 40 ; mais pas du tout approprié pour mesurer la performance réelle telle que vécue par une investisseuse qui investit sur les actions du CAC 40. En effet, la performance en bourse de l'investisseuse inclut forcément les dividendes qu'elle a perçu ; or, le CAC 40 les exclut !
Quelle est la vraie performance de la bourse française ?
Le CAC 40 de base est Price Return mais ce n'est pas le seul indice de la bourse française. Le CAC 40 existe aussi en version Net Return et cet indice différent du CAC 40 est appelé tout bêtement le "CAC 40 NR". Le CAC 40 existe aussi en version Gross Return et on l'appelle tout simplement le "CAC 40 GR".
Des deux indices, le CAC 40 NR et le CAC 40 GR, lequel des deux est le plus approprié pour mesurer la performance d'une investisseuse qui réinvestit régulièrement les dividendes ?
La bonne réponse est : ça dépend de l'enveloppe d'investissement choisie par l'investisseuse pour placer ses actions ! Si l'investisseuse est avisée, elle a investi sur les actions du CAC 40 dans un Plan Épargne en Actions (PEA). Cette enveloppe d'investissement réglementée présente de nombreux avantages fiscaux, dont un particulièrement intéressant ici : tant que l'investisseuse ne fait pas de retrait d'argent depuis son PEA, elle n'a pas à payer d'impôts sur les dividendes des entreprises françaises. C’est un gros avantage fiscal car en France, la règle générale hors PEA est de payer 30% d’impôts (le Prélèvement Forfaitaire Unique ou PFU) sur les dividendes.
Ce qui veut dire que pour cette investisseuse en PEA, l'indice pertinent pour mesurer la performance est le CAC 40 GR et pas du tout le CAC 40 de base qui est Price Return.
Et la différence de performance entre le CAC 40 et le CAC 40 GR est véritablement énorme ! Voici le graphe du CAC 40 GR que l’on ne t’a jamais montré !

Au 18 mai 2025, le CAC 40 GR est à 25060 points contre seulement 7887 points pour le CAC 40 ! Les deux indices sont créés avec la même base de 1000 points le 31/12/1987 et on voit progressivement le CAC 40 GR s’écarter du CAC 40 au fur et à mesure que les dividendes réinvestis en actions génèrent eux-mêmes du rendement (c’est l’effet des intérêts composés). La différence finale de performance entre CAC 40 et CAC 40 GR est gigantesque car exclure les dividendes diminue fortement la performance.
La véritable performance d'une investisseuse en PEA entre le 31 décembre 1987 (CAC 40 GR à 1000 points) et le 18 mai 2025 est donc de x25, soit une performance annualisée nominale de +9 % par an pendant 37 ans et une performance annualisée réelle de +7,2% par an. La bourse française a donc battu l’inflation en moyenne de +7,2% par an depuis 1987.
Reprenons maintenant l'exemple “scénario du pire” donné au début. Imaginons une investisseuse qui, pas de bol, a investi au pic de la bulle Internet de 2000. On constate que le CAC 40 GR à ce moment-là valait déjà 9520 points (contre seulement 6940 points pour le CAC 40). 25 ans plus tard, le CAC 40 GR est à 25060 points : cela représente une performance annualisée nominale de +4 % par an sur 25 ans et une performance annualisée réelle de +2,3% par an. On a donc fait l'hypothèse que l'investisseuse a mis tout son argent d'un coup et au pire moment (le pic boursier juste avant la décennie 2000-2010, qui a été une “décennie perdue” pour la bourse avec l’éclatement de la bulle Internet en 2000 et la crise des subprimes de 2008). Malgré ça, sur 25 ans, elle bat quand même l’inflation de 2,3% par an. C’est mieux que le livret A qui n’a produit qu’une performance annualisée nominale de +2,4% par an entre 2000 et 2025, soit une performance réelle de +0.7% par an sur 25 ans. D’après la Banque de France, le rendement réel du livret A a par ailleurs été systématiquement négatif depuis 2016 (c’est-à-dire, l’inflation a battu le livret A tous les ans en moyenne depuis 2016).
Ma conclusion ? Dans ce scénario du pire (investir tout son argent d'un coup au pire moment, le tout début d’une décennie perdue en bourse), la bourse française a quand même battu le livret A et l’inflation sur une période de 25 ans. Maintenant, en pratique, l’investisseuse n'est pas obligée d’investir tout son argent d’un coup ; elle peut par exemple investir régulièrement un peu tous les mois. Et même si elle investit tout son argent d’un coup, elle a davantage de chances d’investir à un moment “banal” de la courbe (ni un plus haut ni un plus bas) que pile au sommet d’une bulle boursière. Dans les deux cas, elle a davantage de chances d’obtenir un point d'entrée bien meilleur que le pic boursier de 2000 et sa performance nominale globale a de bonnes chances d’être bien meilleure que "juste" +2,3% nette d’inflation par an pendant 25 ans. Dès qu'on a suffisamment d'horizon de temps d'investissement devant soi, ce genre de calculs fait relativiser la probabilité de perdre de l'argent en bourse !
Quelles sont les conséquences négatives d'avoir un indice national Price Return au lieu d'un indice national Gross Return ?
La première conséquence négative, c’est ce qui m’est arrivé : c’est de croire que la bourse ne monte pas sur le long terme parce que je regarde un indice national Price Return et que je n’ai jamais entendu parlé de la version Gross Return de l’indice.
Si j’avais été allemand 🥨🍻 et pas français 🥖🍷, peut-être je n’aurais jamais eu cette croyance limitante 😅. Dans certains pays, l'indice boursier national est un indice Net Return ou Gross Return. C'est le cas ainsi de l'Allemagne où l'indice DAX (l'indice des 40 plus grandes entreprises allemandes) est un indice Gross Return. Le DAX a été fondé le 30 décembre 1987 avec une valeur de 1000 points, il a donc le même point de départ que le CAC 40. Le 18 mai 2025, le DAX valait 23767 points. J’aurais peut-être réalisé plus vite que le DAX montait fort sur le long terme et commencé à investir en bourse plus tôt.
Une deuxième conséquence négative, ce sont les professionnels de la finance en gestion d’actions françaises qui vantent leurs méthodes d’investissements qui “surperforment” leur “benchmark de référence”, le CAC 40. Ces professionnels misent sur l’ignorance des clients particuliers qu’ils ont en face d’eux : c’est facile de battre le CAC 40 car il n’inclut pas les dividendes ! Une comparaison de performances avec le CAC 40 GR serait bien plus honnête et légitime, mais c’est une toute autre histoire que d’arriver à battre le CAC 40 GR : on verra que très peu de gérants professionnels d’actions françaises battent cet indice sur le long terme (au moins 10 ans). L’Autorité des Marchés Financiers demande normalement depuis 2012 aux professionnels de n’utiliser que le CAC 40 GR pour les comparaisons avec les performances de leurs portefeuilles et fonds d’investissements destinés aux particuliers, mais on a encore et toujours des mauvaises surprises, même en 2025. Ne tombe pas dans le panneau de cette astuce de communication marketing et vérifie toujours si les indices de références présentés en face de la performance passée d’un fonds incluent bien les dividendes réinvestis. Si l’indice en benchmark est présenté “nu”, Price Return, sans les dividendes réinvestis, c’est probablement parce que l’indice Gross Return que te cache le professionnel a battu le fonds qu’il cherche à te vendre 🙄.
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Sources :
Article de l’Autorité des Marchés Fianciers sur la différence entre CAC 40 et CAC 40 GR : https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/actualites-mises-en-garde/lindice-cac-40-est-il-un-bon-indicateur-de-la-performance-des-grandes-actions-francaises
Dividendes 2024 du CAC 40, Le Monde : https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/06/cac-40-des-dividendes-toujours-genereux_6576779_3234.html
Dividendes 2023 du CAC 40, Le Monde : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/07/records-de-profits-et-de-dividendes-pour-les-entreprises-du-cac-40-en-2023_6220744_3234.html
Calculateur d’inflation : https://france-inflation.com/calculateur_inflation.php
Calculateur du rendement du livret A : https://france-inflation.com/calculateur_interet_livret_A.php
Banque de France, rendement du livret A depuis 2016 : https://lcp.fr/actualites/jamais-les-francais-n-ont-autant-epargne-alors-que-rarement-l-epargne-n-a-aussi-peu
Je ne suis pas un professionnel de la finance et je ne suis pas habilité à donner des conseils en investissement. Cette newsletter reflète uniquement mon avis et mes opinions personnelles et aucun élément de cette newsletter n'est à comprendre comme étant un conseil en investissement pour toi car je ne connais pas ta situation personnelle. Investir comporte des risques, en particulier un risque de perte en capital (ça veut dire que ton argent n'est pas garanti et que tu peux perdre de l'argent). Par ailleurs, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et il n'y a pas de performances élevées sans risques élevés.
Sympa, c'est vrai que c'est une erreur courante !
Je pense que tu aurais pu mettre un point sur le détachement de dividendes, car a l'inverse, certaines personnes croient que le dividende n'a pas d'impact sur lencours de l'action.