Bonjour à tous !
Voici les questions que je vais traiter dans cette newsletter :
C'est quoi un titre vif ?
C'est quoi une cotation principale et secondaire ?
Peut-on acheter ou vendre des actions à toute heure ?
C'est quoi un ticker ?
C'est quoi un OPCVM ?
Quelles sont les caractéristiques d'un OPCVM ?
C'est quoi un DIC ?
Peux-tu donner quelques exemples de société de gestion ?
On va voir pas mal de termes techniques cette semaine mais on va y aller tranquillement et définir tout ça simplement.
C'est parti !
Note : dans cet article, les investisseurs en général sont des investisseuses.
Matthieu, c'est quoi un titre vif ?
Un titre vif, c'est une action ou une obligation cotée en bourse.
Il y a 2 grandes manières d'investir en actions pour le long terme :
Acheter et détenir directement des actions cotées en bourse.
Acheter des parts de fonds gérés par des professionnels qui détiennent des actions cotées et les gèrent pour nous.
Quand on achète et détient des actions directement, on appelle cela détenir des "titres vifs". On dit également que l'on fait du "stock picking" ("sélection d'actions" en anglais) car on choisit une à une les actions qui intègrent notre portefeuille d'investissement. On parle encore de gestion directe ou de gestion individuelle (chaque investisseuse gère individuellement son portefeuille d'actions indépendamment des autres investisseuses).
C'est quoi une cotation principale et secondaire ?
Les actions cotées sont achetées et vendues sur une place boursière principale et parfois sur des places boursières secondaires. C'est le cas par exemple de l'entreprise pharmaceutique Sanofi qui appartient à l'indice CAC 40. Sanofi est cotée à la bourse de Paris ("Euronext Paris"), gérée par l'entreprise Euronext, et il s'agit de sa cotation principale. Sanofi a également 2 cotations secondaires : à la bourse de Francfort en Allemagne et au Nasdaq à New York aux États-Unis (le Nasdaq est l'une des deux grandes bourses de New York, la deuxième étant le New York Stock Exchange).
Pour mes propres investissements, en tant qu'investisseur français vivant en France, je ne me prends pas la tête et j'achète uniquement des valeurs mobilières cotées sur Euronext Paris. J'y vois surtout un avantage en terme de frais et de simplicité. Chez beaucoup de courtiers, acheter sur une bourse étrangère est beaucoup plus chère que d'acheter sur Euronext Paris. Par exemple, pour acheter deux actions Sanofi à 100€ pièce avec le courtier Bourse Direct (dont je suis client), l'ordre d'achat coûte 99 centimes sur Euronext Paris et 8,50€ (!) sur le Nasdaq. Il faut rajouter à cela que l'action Sanofi au Nasdaq est cotée en dollars américains et pas en euros : il faut donc rajouter des frais de change euro/dollar pour une investisseuse française avec des euros. Ici ça n'a vraiment pas de sens d'acheter des actions Sanofi sur le Nasdaq plutôt que sur Euronext Paris ! Mais certaines investisseuses françaises aiment détenir directement des titres vifs américains (par exemple des actions Apple ou Microsoft) et ils n'ont alors pas le choix, ils doivent les acheter sur le Nasdaq.
Peut-on acheter ou vendre des actions à toute heure ?
Non !
On ne peut acheter et vendre des actions cotées sur une place boursière que pendant les jours et heures d'ouverture de cette place boursière.
Pour la bourse de Paris (Euronext Paris), les heures d'ouverture de la Bourse de Paris sont de 9h à 17h30 du lundi au vendredi.
Pour le Nasdaq, c'est du lundi au vendredi de 9h30 à 16h, heure de New York. En tenant du décalage horaire, c'est de 15h30 à 22h heure française.
Il n'est donc pas possible d'acheter des actions sur Euronext Paris les soirs, les jours fériés et les week-ends, ce qui est un peu contraignant quand on travaille en semaine comme moi. Heureusement, pour investir sur le long terme, je n'ai besoin de passer qu'un ou deux ordres d'achat sur Euronext Paris tous les mois et je le fais en semaine au travail pendant la pause de midi. Ça me prend environ 5-10 minutes par mois, ce qui est parfait car je n'ai pas envie de consacrer davantage de temps à gérer mes investissements 😊.
Matthieu, c'est quoi un ticker ?
Un ticker, c'est un code court (typiquement 3 ou 4 caractères) constitué de chiffres et/ou de lettres, qui permet de retrouver rapidement une valeur mobilière cotée en bourse sur le site d'un courtier.
Si tu as lu la newsletter #5 qui présente les codes ISIN, tu dois certainement être en train de te demander : "Mais à quoi ça sert un ticker quand on a déjà un code ISIN ? 🤨".
Et ma réponse est : oui, les codes ISIN, c'est absolument indispensable pour identifier de manière certaine une valeur mobilière, mais avec 2 lettres suivies de 10 chiffres et/ou lettres c'est juste impossible de les mémoriser (en tout cas, je n'y arrive pas ! 😅). Pour retrouver rapidement une valeur mobilière sur l'interface du site web ou de l'application de smartphone d'un courtier en bourse, il est beaucoup plus simple d'utiliser les tickers.
Ainsi par exemple, si l'action Sanofi a pour code ISIN FR0000120578 (pas facile à retenir, hein ?), son ticker sur Euronext Paris est tout simplement "SAN" : c'est facile à retenir et à taper dans une barre de recherche !
Tu vas me demander maintenant : "Mais pourquoi on s'embête alors avec les codes ISIN compliqués si on peut juste utiliser les tickers ?".
La réponse est : malheureusement, un ticker ne permet pas d'identifier de manière unique une valeur mobilière. Tout d'abord, les tickers concernent uniquement les valeurs mobilières qui sont cotées en bourse (il n'y a pas de ticker pour les valeurs mobilières qui ne sont pas cotées en bourse). Ensuite, pour un même code ISIN, le ticker varie suivant la place boursière où la valeur mobilière est cotée.
Ainsi, pour l'action Sanofi qui a pour code ISIN FR0000120578 :
le ticker est SAN sur Euronext Paris ;
mais le ticker est SNY sur le Nasdaq ;
et le ticker est SNW à la bourse de Francfort !
Un même code ISIN peut donc avoir plusieurs tickers différents. De même, un même ticker dans deux places boursières différentes peut désigner 2 codes ISIN différents. C'est le cas par exemple du ticker "MC" qui désigne :
sur Euronext Paris, l'entreprise française de luxe LVMH (ISIN FR0000121014) ;
sur le New York Stock Exchange, l'entreprise américaine "Moelis & Company" (ISIN US60786M1053).
Maintenant tu vas certainement me poser une dernière question : "Mais à quoi ça sert de retenir un ticker comme SAN si on peut juste retenir le nom de l'entreprise comme Sanofi ?".
C'est une remarque tout à fait juste ! Pour ce cas précis, utiliser le ticker au lieu du nom de l'entreprise n'est pas extrêmement utile. Mais on verra que certains fonds cotés en bourse peuvent avoir des noms compliqués, par exemple "Amundi PEA Monde (MSCI World) UCITS ETF" qui a pour ISIN FR001400U5Q4 : ce fonds peut être trouvé beaucoup plus rapidement sur le site d'un courtier en tapant son ticker qui est "DCAM", et ce ticker de 4 lettres est beaucoup plus facile à mémoriser que le nom du fonds ou son ISIN !
Matthieu, c'est quoi un OPCVM ?
C'est un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières.
Moi aussi, la première fois que j'ai vu cet acronyme, j'ai rien compris 🤣.
Et maintenant j'investis sur des OPCVM tous les mois ! 😎
Un OPCVM, c'est un fonds sur lequel les particuliers comme toi et moi peuvent investir. J'utiliserai indifféremment OPCVM et fonds pour désigner la même chose dans cet article.
L'idée de base des OPCVM, c'est que les particuliers comme toi et moi n'ont ni le temps, ni l'énergie, ni même l'envie de gérer un portefeuille de titres vifs. Faire du stock picking, c'est en effet chronophage et très difficile : généralement il faut analyser des rapports financiers d'entreprise, faire l'analyse fondamentale d'un business et de ses bénéfices, essayer de détecter des opportunités parmi des centaines d'entreprises etc. C'est aussi très peu pratique quand on n’investit que des “petites” sommes tous les mois. Prenons l’exemple de l'entreprise française de luxe Hermès dont l’action coûte environ 2400€. Si je décide d'investir dans Hermès mais que je n'ai que 50€ par mois à consacrer à la bourse (ce qui est déjà fantastique !), ça va me prendre une éternité avant d'être capable d'acheter une seule action Hermès.
Pour remédier à ce problème, et pouvoir investir dans un portefeuille large et diversifié de titres vifs avec un budget limité, plutôt que d'acheter directement des titres vifs, je trouve préférable d'acheter des parts de fonds / des parts d'OPCVM. On parle de gestion collective : des investisseuses confient leur argent à investir à une gérante professionnelle qui travaille dans une société de gestion. Avec cet argent collecté, la gérante professionnelle va faire le choix elle-même des titres vifs à acheter et détenir, et toutes les investisseuses du fonds se retrouvent donc investies sur un seul et même portefeuille de titres vifs, le portefeuille défini par la gérante.
OPCVM se dit UCITS en anglais ("Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities") et on voit parfois l'acronyme UCITS dans le nom de certains fonds.
Quelles sont les caractéristiques d'un OPCVM ?
4 caractéristiques de base d'un fonds sont :
l'encours ;
la stratégie / l’indice de référence ;
les frais ;
la valeur de part / la valeur liquidative.
L’encours
Un OPCVM est géré par une société de gestion. La quantité totale d'argent qui a été confiée par les particuliers à la société de gestion pour l'investir sur les marchés boursiers est appelée l'encours de l'OPCVM. Plus l'encours du fonds est élevé et plus le fonds a rencontré de succès auprès des investisseuses particulières, qui ont confié à la gérante beaucoup d'argent à investir sur les marchés boursiers. À l'inverse, si le fonds ne rencontre pas le succès et que son encours reste trop bas pendant trop longtemps, cela peut arriver que le fonds ferme : on parle de la liquidation du fonds. L'OPCVM cesse alors d'exister, tous les actifs (actions, obligations, etc) du fonds sont vendus et l'argent de la vente est rendu aux investisseuses particulières.
La stratégie / l’indice de référence
Il existe une pléthore d'OPCVM et chacun a des stratégies et des styles d'investissements différents. Par exemple, certains fonds vont uniquement investir sur des actions américaines du secteur de la technologie, d'autres fonds vont uniquement investir sur des actions de petites et moyennes entreprises de la zone euro, ou bien encore des fonds vont investir sur des actions du monde entier mais en excluant les entreprises des énergies fossiles, du tabac et de l'armement, etc. L'idée en tant que particulier est de trouver un OPCVM qui a une stratégie d'investissement qui nous donne confiance et qui nous plaise. Après tout, investir dans un OPCVM, c'est être client de ce fonds. On confie notre argent durement gagné à une société de gestion et on fait confiance à cette société de gestion et à sa stratégie pour réussir à faire fructifier notre argent sur le long terme, en tout cas davantage que l'inflation, en contrepartie d'une prise de risque. Il est donc absolument impératif que l'usage que va faire la société de gestion de notre argent sur les marchés boursiers soit complètement aligné avec le niveau de risque que l'on souhaite prendre en bourse, avec son horizon d'investissement et ses objectifs personnels.
La performance d’un OPCVM peut toujours être comparée à celle d’un indice boursier de référence, qui est lié à la stratégie de l’OPCVM. Si par exemple l’OPCVM a pour stratégie de n’investir que sur des actions françaises du CAC 40, un bon indice de référence pour étalonner la performance de l’OPCVM serait le CAC 40 GR.
Les frais
Le travail de sélection de titres vifs et de gestion de portefeuille boursier qu'effectue la gérante de la société de gestion pour le compte des clientes du fonds n'est absolument pas un travail gratuit. La société de gestion est avant tout un business qui cherche à gagner de l'argent avec ses OPCVM. Pour se faire, la société de gestion se rémunère en prélevant directement et régulièrement un pourcentage sur les encours des fonds qu'elle gère : c'est ce qu'on appelle les frais de gestion annuels. C'est un paramètre extrêmement important pour une investisseuse particulière : des frais prélevés sur l'encours du fonds par la société de gestion, c'est de la performance finale en moins pour les investisseuses du fonds. Les frais sont l'un des grands inconvénients des OPCVM et de la gestion collective par rapport à la gestion individuelle (investissement direct en stock picking) : quand on investit soi-même sur les marchés boursiers en achetant et détenant ses propres titres vifs, on n'a pas de frais de gestion à payer à une société de gestion.
Les frais des OPCVM peuvent varier grandement, d'environ 0,1% par an pour les fonds les moins chers à 2% ou 3% par an pour les plus chers. Les frais sont prélevés tous les jours au fil de l'eau : si par exemple un fonds affiche 3,65% de frais de gestion annuels, cela veut dire que la société de gestion prélève 0,01% de l'encours du fonds tous les jours et met cet argent dans sa poche en bénéfices.
Les frais de gestion sont d’une certaine manière pernicieux car ils sont invisibles pour l’investisseuse particulière : à aucun moment la société de gestion n’envoie de facture ou ne demande à ses clientes de payer quelque chose. La société de gestion se sert juste directement sur l’encours de ses OPCVM pour se rémunérer, évidemment de manière réglementée : les actifs achetés avec l’argent des clientes sont séparés de la trésorerie propre de la société de gestion (on parle de ségrégation des actifs) et la société de gestion ne prélève sur l’encours que ce qu’elle a droit de prélever au titre des frais de gestion.
Vu les frais de gestion annuels prélevés par la société de gestion, on comprend qu'un fonds avec un gros encours rapporte beaucoup d'argent à une société de gestion ! Et à l'inverse un fonds avec très peu d'encours rapporte très peu d'argent à la société de gestion : si le fonds n'est pas assez rentable, la société de gestion procédera à la liquidation de l'OPCVM.
À noter que les frais de gestion annuelle ne sont pas les seuls types de frais que l'on peut rencontrer sur un OPCVM. Par exemple, certains OPCVM ont des frais d'entrée. Un frais d'entrée de 1% signifie que si une investisseuse investit 100€ dans un OPCVM, la gérante prend 1€ tout de suite dans sa poche en bénéfices et n'investit que les 99€ restants en bourse suivant la stratégie du fonds. Encore une fois, des frais en plus, c'est de la performance en moins pour l'investisseuse particulière.
La valeur de part / la valeur liquidative (VL)
Finalement, une investisseuse qui investit dans un OPCVM achète concrètement une ou plusieurs “parts” du fonds. Le prix de cette part est appelé la valeur liquidative (VL). Pour bien comprendre, prenons un exemple fictif et imaginons un OPCVM “luxe” dont le portefeuille d’investissement est constitué de :
2000 actions Hermès à 2400 euros (soit 2000 x 2400 = 4,8 millions d’euros) ;
9600 actions LVMH à 500 euros (soit 9600 x 500 = 4,8 millions d’euros) ;
28240 actions Kering à 170 euros (soit 28240 x 170 = 4,8 millions d’euros).
Il s’agit d’un OPCVM avec 3 lignes pondérées à 33,3% chacune et l’encours total de l’OPCVM est de 4,8 x 3 = 14,4 millions d’euros. On peut imaginer que la stratégie de cet OPCVM est d’investir dans les entreprises françaises du secteur du luxe. Il s’agit d’un exemple totalement fictif car la réglementation des OPCVM interdit aux gérantes d’être trop concentrées sur aussi peu d’actifs (l’article R214-21 du code monétaire et financier précise qu’une ligne ne doit pas dépasser 5% de l’encours total de l’OPCVM ; un OPCVM a donc normalement toujours plus de 20 lignes en portefeuille).
La valeur liquidative (le prix d’une part) est tout simplement égale à l’encours du fonds divisé par le nombre de parts en circulation du fonds. Pour un OPCVM dit “ouvert”, ce nombre de parts en circulation dépend du nombre de parts qui ont été souscrites ou rachetées auprès de la société de gestion. À chaque fois qu’une investisseuse achète une part de l’OPCVM (on appelle cela une souscription), la société de gestion reçoit l’argent, émet une nouvelle part et la donne à l’investisseuse. À l’inverse, à chaque fois qu’une investisseuse revend une part (on appelle cela un rachat), la société de gestion donne l’argent à l’investisseuse et détruit la part qu’elle reçoit de l’investisseuse. Pour notre OPCVM “luxe” fictif, si on suppose que le nombre de parts souscrites en circulation est actuellement de 1 million, alors la valeur liquidative est égale à l’encours du fonds divisé par le nombre de parts, c’est-à-dire dans cet exemple 14,4 millions / 1 million = 14,40€.
On voit ici un avantage énorme des OPCVM : ils permettent d’investir avec un prix de part réduit (ici seulement 14,40€ !) sur des actions qu’on ne pourrait pas acheter avec un budget réduit. Pour une investisseuse avec 50€ par mois à investir en bourse et qui souhaiterait investir sur les entreprises du luxe français, il est beaucoup plus simple d’acheter tous les mois 3 parts de l’OPCVM “luxe” à 14,40€ que d’essayer d’acheter une seule action Hermès à 2400€.
La performance d’un OPCVM est directement liée à la performance de sa valeur de part : si on dit qu’un OPCVM a gagné +10% l’année dernière, cela veut simplement dire que le prix de la part / la valeur liquidative a augmenté de 10% net de frais entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année dernière.
Matthieu, c'est quoi un document d'informations clés ou DIC ?
Tout OPCVM dispose obligatoirement d’un DIC. C'est un document réglementaire en français de 3-4 pages qui définit les frais de l’OPCVM, sa stratégie d'investissement et son indice boursier de référence pour comparaison. C'est un document difficile à déchiffrer quand on n'a pas l'habitude d'en lire mais il permet normalement d'avoir les informations de base sur le fonds. La réglementation exige que le DIC soit remis obligatoirement aux particuliers avant tout investissement dans un OPCVM car les frais de gestion doivent être explicités aux futures clientes avant tout investissement et les clientes doivent consentir de manière éclairée à ces frais avant d’investir. En pratique, je pense hélas qu’il y a un défaut de conseil en France et que trop de professionnels de la finance n’expliquent pas suffisamment bien l’importance des frais aux investisseuses particulières en face d’eux.
Peux-tu me donner quelques exemples de société de gestion ?
Je vais t'en donner trois : BlackRock, Amundi et Indépendance AM.
BlackRock est une entreprise américaine multinationale fondée en 1988 et spécialisée dans la gestion collective d'actifs. BlackRock est le champion du monde de la gestion d'actifs : c'est une société de gestion implantée dans 30 pays et qui gère des milliers d'OPCVM pour des clients particuliers comme institutionnels issus d'une centaine de pays. La somme des encours de tous les OPCVM gérés par BlackRock, ce qu'on appelle l'encours sous gestion, est absolument gigantesque : 11 000 milliards de dollars à fin 2024 ! Imagine le pognon que ça fait dans la poche de BlackRock s'ils prélèvent un frais de gestion de juste 0,1% sur cette somme tous les ans 🤣. C'est simple, Blackrock est l'entreprise avec l'encours sous gestion le plus élevé au monde. Dans le nom des OPCVM gérés par Black Rock, on voit souvent au tout début la marque commerciale de BlackRock, "iShares", plutôt que le nom de BlackRock lui-même.
Amundi est une entreprise française fondée en 2010, filiale du Crédit Agricole, et c'est un champion européen de la gestion d'actifs. Comme BlackRock, Amundi gère des milliers d'OPCVM pour des clients particuliers et institutionnels. La somme des encours sous gestion de tous les OPCVM gérés par Amundi s'élève à 2200 milliards d'euros en 2024. C'est aussi un chiffre impressionnant ! Mais c'est 5 fois moins élevé que BlackRock 🤣 Amundi est la première entreprise européenne en terme d'encours sous gestion. Le nom des OPCVM gérés par Amundi commence quasiment toujours par "Amundi".
Indépendance AM est une petite entreprise française familiale de gestion d'actifs avec une petite dizaine d'employés. Elle a été fondée dans les années 90 et elle est dirigée par un gérant français appelé William Higgons. L'entreprise a un encours sous gestion supérieur à 900 millions d'euros en 2025, ce que je trouve incroyable pour une si petite entreprise familiale, même si évidemment cet encours a l'air ridicule à côté de l’encours des géants comme Amundi et BlackRock 😅.
Note que AM est l'abréviation de "Asset Management", “gestion d'actifs” en anglais. C'est un acronyme qu'on retrouve beaucoup à la fin des noms de société de gestion : Via AM, Ginjer AM, Edmond de Rothschild AM, etc.
Avec ces trois exemples, qui vont de l'entreprise américaine multinationale tentaculaire jusqu'à la petite entreprise française familiale de gestion d'actifs, j'espère que tu vois qu'il y a toute une étendue de sociétés de gestion en terme de taille, de nombre d'employés et d'encours sous gestion !
Par transparence, je t'informe que je suis actuellement investisseur dans des fonds gérés par Amundi et par Indépendance AM.
Quels sont les deux grands types d'OPCVM ?
Juridiquement, on peut distinguer deux types d'OPCVM :
les SICAV ou Société d'Investissement à Capital Variable ;
les FCP ou Fonds Communs de Placement.
Si juridiquement, il y a bel et bien des différences entre ces 2 types, en pratique pour une investisseuse particulière on peut oublier cette différence car l'expérience d'investissement revient au même.
En revanche il y a deux catégories d'OPCVM qui présentent des expériences d'investissement très différentes pour une investisseuse particulière : les “fonds traditionnels” et les “ETF”. Mais j’ai vraiment beaucoup de choses à raconter sur ces deux types d’OPCVM et la newsletter est déjà trop longue alors ce sera pour une prochaine fois !
C'est tout pour aujourd'hui ! Si tu as apprécié cette newsletter, n'hésite pas à laisser un like et à la partager avec quelqu'un qui ne sait pas ce qu’est un OPCVM. Si ce n'est pas déjà fait, inscris-toi pour recevoir directement la newsletter sur ta boîte mail dès sa sortie et ne pas en rater une seule comme ça.
À la prochaine fois ! Reçois 50 euros en carte cadeau avec mon parrainage en ouvrant une assurance-vie ou un PER chez Linxea, une plateforme d’épargne en ligne avec des fonds performants et des frais bas. Clique sur le bouton suivant :
Sources :
Article R214-21 du code monétaire et financier sur les règles de gestions applicables aux OPCVM : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043767307
Je ne suis pas un professionnel de la finance et je ne suis pas habilité à donner des conseils en investissement. Cette newsletter reflète uniquement mon avis et mes opinions personnelles et aucun élément de cette newsletter n'est à comprendre comme étant un conseil en investissement pour toi car je ne connais pas ta situation personnelle. Investir comporte des risques, en particulier un risque de perte en capital (ça veut dire que ton argent n'est pas garanti et que tu peux perdre de l'argent). Par ailleurs, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et il n'y a pas de performances élevées sans risques élevés.